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REFLEXES ARCHAÏQUES - RMTI ®

Une approche innovante pour pouvoir accéder à tout son potentiel.

L’apport des neurosciences montre le rôle du mouvement dans le développement de l’enfant et son impact sur l’apprentissage, les émotions et le comportement.

Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?

Les réflexes intra-utérins et les réflexes archaïques (ou primitifs) sont les meilleurs amis du système nerveux qui a besoin de mouvements pour se développer.

Les réflexes archaïques sont des mouvements automatiques en réaction à des stimuli sensoriels spécifiques, qui émergent la plupart du temps dès le stade embryonnaire et restent actifs plusieurs mois après la naissance.

Les plus connus sont, la marche automatique, réflexes d’agrippement, succion…il en existe environ 70.

Ces réflexes primitifs (automatiques ou stimulés) – après une période active nécessaire au bon développement psychomoteur de l’enfant – devraient s’intégrer lentement, ne plus être observable et être assimilés pour se transformer et favoriser l’émergence de mouvements volontaires ou intentionnels qui prendront le dessus : les réflexes posturaux et protecteurs de vie.

Le mouvement est la dimension la plus importante au début du développement. Dans sa nature, le bébé va chercher à maîtriser ses mouvements pour pouvoir, à terme, se tenir debout à l’encontre de la gravité et bouger en toute liberté.

Les évènements de la vie prénatale, de même que certains évènements survenus après la naissance, ont une grande importance car ils conditionnent l’acquisition du contrôle postural (équilibre, stabilité, souplesse du corps), émotionnel puis cognitif.

Quelles sont les conséquences d'un réflexe archaïque mal intégré au plus jeune âge ?

Avoir de bons réflexes posturaux, c’est avoir un socle solide sur laquelle se développent les mouvements volontaires.

La mise en place du contrôle postural conditionne les facultés d’attention, de concentration, d’organisation et de compréhension.

Pour qu’un enfant ait de solides bases pour apprendre, il est important que les réflexes primitifs soient bien intégrés et que les réflexes posturaux soient bien en place. Un enfant est prêt pour l’école quand il réussit à rester assis calmement, à être attentif, à déplacer son regard sans à-coups et sans se perdre sur la page.

Si les réflexes primitifs sont mal assimilés et persistent, alors ils entreront en conflit avec les réflexes posturaux : Combat épuisant pour le système nerveux.

Il a été constaté que chez la plupart des enfants et aussi des adultes, une partie des réflexes ne s’était pas bien développée ou ne s’intégrait pas complètement.

La persistance de ces réflexes peut constituer un stress corporel, un parasitage qui peuvent perturber les apprentissages mais aussi la posture, le comportement.

Un réflexe d’agrippement par exemple - s’il est mal-assimilé et récurrent - pourra entrainer une difficulté à lâcher prise.

Quelques exemples de conséquences de réflexes non intégrés :

Moteur et physique :

  • Retards moteur (se retourner, ramper, quatre pattes, marcher, parler, sauter, etc.).
  • Difficultés de coordination et d’équilibre (enracinement, etc.)
  • Tonus musculaire faible dans le haut /bas du corps.
  • Déficits posturaux.
  • Marche sur la pointe des pieds.
  • Difficultés à nager la brasse.
  • Difficultés à faire du vélo.
  • Troubles « dys» (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.).
  • Sensibilité sensorielle (son, lumière, toucher, odeur).
  • Mal des transports.
  • Énurésie.

?Cognitif :

  • Troubles « dys » (dyslexie, dyspraxie, dysphasie, dysgraphie, etc.).
  • Déficit d’attention.
  • Difficultés de concentration.
  • Difficultés de mémorisation.
  • Agitation, hyperactivité.
  • Difficultés d’apprentissage.
  • Difficulté à s’organiser.
  • Retard langagier.
  • Tendance autistique.

Émotionnel :

  • Anxiété, peurs irrationnelles.
  • Angoisse de séparation.
  • Faible résistance au stress.
  • Fragilité émotionnelle.
  • Hypersensibilité.
  • Manque de confiance.
  • Mauvaise estime de soi.
  • Agressivité.
  • Timidité.
  • Isolement.
  • Difficultés à se défendre.

Plus spécifique aux bébés :

  • Difficulté pour ramper, voire ne rampe pas.
  • Ne se met pas à 4 pattes.
  • Se déplace sur « 3 pattes ».
  • Se déplace sur les fesses.
  • Difficultés à passer de la position ventrale à la position dorsale.
  • Ne tient pas sa tête.
  • Ne s’assoit pas.
  • Difficultés à attraper.
  • Difficultés à s’alimenter.
  • N’entre pas en relation avec son entourage.

Plus spécifiques aux enfants :

  • N’aime pas les activités physiques.
  • Rencontre des difficultés pour faire des exercices simples de coordination (sauter à la corde).
  • Se cogne un peu partout, trébuche fréquemment.
  • A mis longtemps avant de savoir nouer ses lacets, mettre ses boutons.
  • A eu beaucoup de difficultés pour apprendre à faire du vélo.
  • Marche sur la pointe des pieds.
  • A les semelles de ses chaussures inégalement usées.
  • N’arrive pas à se tenir assis sans être “couché” sur la table.
  • Enroule ses jambes autour des pieds de sa chaise.
  • S’assoit sur une jambe ou en W.
  • Tient son crayon très serré et écrit de manière très appuyée.
  • A une écriture très irrégulière.
  • N’aime pas écrire.
  • Mémorise avec difficulté.
  • N’aime pas lire.
  • Rencontre des difficultés pour s’exprimer.
  • Énurésie.
  • A des difficultés à se concentrer, à rester attentif.
  • A besoin de bouger tout le temps.
  • Rencontre des difficultés pour s’organiser.
  • Se comporte de façon impulsive.
  • Se montre hypersensible sur le plan émotionnel.
  • Déteste les imprévus ou les changements dans ses habitudes.
  • Supporte mal les séparations.
  • Semble anxieux, a des difficultés pour s’endormir.
  • Manifeste un comportement agressif.
  • N’a pas confiance en lui.
  • Se montre très timide.
  • Est en prise avec une phobie.
  • Difficultés à communiquer avec son entourage.

Plus spécifique aux adultes :

  • Difficulté à se sentir ancré, enraciné.
  • Difficulté à se sentir présent.
  • Difficulté à faire des choix.
  • N’arrive pas à aller au bout de ces projets.
  • Difficultés pour peindre le plafond.
  • Difficultés pour monter ou descendre les escaliers mécaniques.
  • Stress.
  • Anxiété.
  • Fatigue chronique.
  • Burn out.
  • Manque de joie de vivre.
  • Déprime.
  • Faible motivation.
  • Manque de confiance en soi.
  • Mauvaise estime de soi.
  • Timidité excessive.
  • Difficultés relationnelles.
  • Difficultés de communication.
  • Difficultés d’affirmation.
  • Prise de parole en public difficile.
  • Hypersensibilité émotionnelle.
  • Peur de l’inconnu.
  • Peur de la séparation.

(Liste extrait du site de l’AFReM)

Quelles sont les causes d’une non-intégration des réflexes archaïques ? 

Les causes de cette non-intégration sont multiples : stress in utero, accouchement difficile, césarienne, manque de mouvement de l’enfant (utilisation abusive de chaise haute, trop de portage…), des chutes accidentelles, un traumatisme émotionnel…

A contrario, un accouchement difficile ne voudra pas forcément dire complication pour son enfant plus tard.

Au vu de la complexité et de la multiplicité des causes de non-intégration, les parents ne doivent aucunement se culpabiliser.

Il est possible à tout âge de réintégrer nos réflexes mal-assimilés grâce à la méthode RMTI ® que nous pratiquons chez Dracoz.

Qu'est ce que la méthode RMTI ® ?

RMTi ® est un programme éducatif basé sur le mouvement et les programmes innés du bébé permettant un développement moteur mature par :

Stimulation (bercé, touché, etc.)

Mouvements en rythme simple en passif ou auto-stimulation

Le Rythmic Mouvement Training ® a été fondé en Suède dans les années 70 par Kerstin Linde, puis a été enrichie par la suite par Moira Dempsey, enseignante et kinésiologue dès le début des années 90.

C’est un programme d’intégration des réflexes qui comprend des mouvements et d’autres activités reproduisant les schèmes de mouvements les plus précoces.

Quelles sont les bénéfices des séances de travail sur les réflexes archaïques ? 

En reproduisant les schèmes de mouvements les plus précoces, la méthode d’entraînement Réflexes archaïques à l’appui de protocoles bien précis permettent :

D’intégrer les réflexes mal assimilés

De créer les connexions neuronales et rétablir la maturité du système nerveux central

De mettre en place ou consolider les fondements de la posture

D’améliorer les capacités d’apprentissage (organisation, mémorisation, concentration)

D’améliorer la gestion de ses émotions (peur, angoisse, stress, impulsivité...)

Au-delà d’apporter un bien-être, relier les différentes parties du cerveau lorsque les connexions n’ont pas été établies au bon moment favorise l’accès à tout son potentiel.